Les Européens ont pris l’habitude de gérer des stocks halieutiques fortement dégradés, selon une analyse des tendances à long terme menée en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne. Les poissons sont plus rares, plus jeunes et plus petits.
La plupart des articles de presse racontent la même histoire : un scientifique affirme que le stock de poissons est dans un état déplorable. Alors un pêcheur répond que c’est une absurdité car il peut constater de ses propres yeux qu’il y a encore plein de poissons. L’opinion publique a tendance à le croire car si la situation était si mauvaise que cela, un pêcheur ne pourrait pas prétendre que rien n’a changé.
Mais, en fait, la situation des océans a beaucoup changé. Plusieurs générations de pêcheurs et de gestionnaires ont toujours connu cet état dégradé, et se sont par conséquent habitués à l’état de pénurie, le considérant comme “normal ». C’est la conclusion d’une étude publiée cette semaine, par des chercheurs français, dans le journal Ocean & Coastal Management, dans laquelle les tendances à long terme en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne ont été analysées.
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